30 juil. 2013

LES JEUNES, PREMIERES VICTIMES DE LA CRISE EN EUROPE


En France, sur le début de cette année 2013, 26,2% des jeunes de moins de 25 ans sont à la recherche d’un emploi. Un taux alarmant dépassant la moyenne européenne établi à 23,5%.
 
 

En avril 2013, près de 5,627 millions de jeunes Européens (hors étudiants) n'avaient pas d'emploi en Europe. Un peu partout dans l'Union européenne, du Portugal à l'Europe de l'Est, les taux de chômage des moins de 25 ans s'envolent.

23,5 % des jeunes sont ainsi à la recherche d'un emploi dans l'Union européenne. Ce qui laisse présager une génération "perdue" (24,4 % dans la zone euro).

L'Espagne et la Grèce sont particulièrement touchées par ce fléau, et  enregistrent un taux catastrophique de 56,4 % et 62,5% (données pour février 2013) respectivement, alors que l'Allemagne tire son épingle du jeu avec 7,5 % de jeunes au chômage dans le pays.

La Croatie (51,8%), le Portugal (42,5 %), l'Italie (40,5%), la Slovaquie (33,6%) et Chypre (32,7%) dépassent la barre fatidique des 30 %. A l'inverse, l'Autriche (8,0%) et les Pays-Bas (10,6 %) figurent parmi les bons élèves avec l'Allemagne.
La France (26,5 %) dépasse elle aussi la moyenne européenne.

En réaction aux taux de chômage alarmants dans certains pays, la Commission européenne a proposé le 5 décembre 2012 des nouvelles mesures pour aider les États membres à lutter contre l'exclusion sociale des jeunes en assurant à ceux-ci des offres d’emploi, d’enseignement ou de formation.

Parmi les nouvelles mesures de ce "Paquet emploi jeunes" figure une proposition de garanties qui permettra à  chaque jeune de recevoir, dans les quatre mois qui suivent sa sortie du système scolaire ou la perte de son emploi, une offre de qualité lui permettant de trouver un travail, de suivre une formation ou de reprendre des études.

La recommandation proposée appelle les États membres à établir des partenariats solides avec des parties prenantes, à assurer l’intervention à un stade précoce des services de l’emploi et d’autres partenaires qui soutiennent les jeunes, à prendre des mesures d’aide à l’insertion professionnelle, à tirer pleinement parti du Fonds social européen et des autres fonds structurels à cette fin, à évaluer et à améliorer constamment les dispositifs de garantie pour la jeunesse et à les mettre en œuvre dans les meilleurs délais.
 
 
Pour faciliter le passage de l’école au monde du travail, ce "Paquet" comporte également un document de consultation des partenaires sociaux européens sur un cadre de qualité pour les stages, le but étant que les jeunes puissent acquérir une expérience de travail de qualité dans des conditions sûres.

Ces mesures proposées s’appuient sur l’action de l’"Initiative sur les perspectives d'emploi des jeunes", lancée en décembre 2011

Pour lutter contre le chômage des jeunes, la Commission s’appuie aussi sur d’autres instruments d’action, tels que les recommandations spécifiques par pays. En juillet 2012, presque tous les États membres de l’UE ont reçu des recommandations visant à améliorer la situation des jeunes. Adoptées par le Conseil des ministres de l’UE sur la base des propositions de la Commission, les recommandations par pays sont un instrument de coordination destiné à renforcer la gouvernance ainsi que la coordination des politiques économiques au niveau de l’UE dans le contexte de la stratégie Europe 2020.

Le 29 mai 2013, la France et l'Allemagne ont lancé, à l'initiative de l'Italie, un "New Deal" européen pour la jeunesse et l'emploi des moins de 25 ans. Le plan présente un programme d'échange pour les apprentis, des aides de soutien à la création d'entreprises et un accès facilité au crédit. Ce plan de 6 milliards d'euros comprend notamment la garantie d'offrir à chaque jeune au chômage, et dans un délai de quatre mois, l'accès à un emploi, une formation, un contrat d'alternance ou un stage. Ces financements ne concernent que les jeunes dans les régions les plus défavorisées et les plus touchées par le fléau du chômage juvénile.


15 juil. 2013

L'ORIENTATION "SUBIE" OPPOSE PARENTS ET PROFESSEURS


Près de 60.000 familles sont annuellement confrontées à une décision d'orientation contraire à leur demande. Parmi elles, 15.000 font appel, pour un taux de satisfaction de l'ordre de 30 %.

 
 

«Au regard des 3 millions d'élèves scolarisés, ce phénomène semble marginal. Mais son impact en termes de représentation est considérable. Ce conflit frontal donne une image très négative de l'école», commente Georges Fotinos. Ce spécialiste des questions de violence scolaire évoque une «orientation subie, vécue par les familles une injustice, une agression et un pouvoir absolu qui détériore le climat scolaire».
Et ce n'est un secret pour personne que cette orientation «subie» concerne avant tout la voie professionnelle. Ainsi, 10.000 élèves sont annuellement affectés «d'office» en lycée professionnel. «Notre système fonctionne comme une gare de triage, estime le chercheur. Et la plus belle gare, c'est le CM2, avec l'orientation en Segpa». (section d'enseignement général et professionnel adapté).
Alors que de nombreux faits divers se font l'écho de conflits parfois violents opposant parents et professeurs, cette orientation subie apparaît comme un point de tension essentiel. «Si les parents veulent s'introduire dans la pédagogie de manière si violente et si les professeurs se retirent derrière leur professionnalité, c'est parce qu'il n'existe pas de lieu de dialogue», estime Georges Fotinos, évoquant le «malentendu» et la «défiance» entre les deux parties. Et de citer le Québec, où les parents jouent le rôle de nos inspecteurs de l'éducation (IEN)… Mais tout le monde ne partage pas son point de vue.

Logique de «l'école du désir»

Les débats sur la question, suscités dans le cadre le projet de refondation de l'école porté par Vincent Peillon, attestent de positions radicalement opposées. Alors que le rapport de la concertation sur l'école préconisait en octobre de «donner davantage de liberté aux familles dans l'orientation», le ministre avait choisi de ne pas le faire figurer dans son projet de loi. Mais le sujet était revenu sur le tapis avec un amendement déposé mi-décembre devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée. Article finalement retiré du projet lors des discussions à l'Assemblée, le 16 mars.
À son tour, la rapporteure du projet de loi au Sénat, Françoise Cartron (PS, Gironde), s'est emparée de la question affirmant vouloir renforcer «la place des parents». Vincent Peillon rappelle de son côté qu'il procédera à une expérimentation sur l'orientation choisie par les parents à la rentrée, tout en précisant qu'«il est difficile de gérer les flux scolaires en cédant aux souhaits des parents, idée certes généreuse, car chacun risque de vouloir la même chose.»
Cette série d'allers-retours prouve, s'il en était besoin, la difficulté à aborder ce délicat sujet. Parlementaires semblent tomber d'accord pour limiter le pouvoir des parents, et éviter, de fait, une incontournable levée de boucliers chez les enseignants et leurs représentants syndicaux.
«Ajouter une telle disposition au projet de loi reviendrait à le dénaturer de tout ce qu'il a de positif, à s'éloigner de l'école qui instruit, estime Albert-Jean Mougin, vice-président du Snalc. Laisser le choix de l'orientation aux parents, c'est se placer dans la triste logique de l'école du désir et non du savoir». Au-delà, il estime que «le domaine scolaire est la propriété du corps professoral». Posture qui n'exclut pas les échanges entre les deux mondes.
Après l'époque des «parents assujettis» avec l'instauration de la République, puis celle des «parents partenaires» avec la loi Jospin de 1989, nous voici désormais, selon la sociologue Françoise Lorcerie, dans l'ère des «parents clients». À quand la «coéducation» rêvée par Georges Fotinos? La FCPE, première fédération de parents, milite farouchement en ce sens. Moins radicale, la Peep demande «une décision partagée» et une présence des parents «moins guignolesque»… Car si institutionnellement les parents sont représentés partout, du conseil d'école au conseil académique en passant par le conseil supérieure de l'éducation, ils n'ont pour l'heure qu'un rôle consultatif.
 

LES DEMARCHES A EFFECTUER POUR TROUVER VOTRE LOGEMENT ETUDIANT




Se loger pour un étudiant relève parfois du parcours du combattant que ce soit pour obtenir une résidence universitaire, une résidence étudiante privée, un logement indépendant… 
 


Les résidences universitaires:

Le Crous met à la disposition des étudiants, sous conditions de ressources, des chambres en résidences universitaires traditionnelles ou conventionnées (studios) à des prix intéressants. Elles accueillent environ 150 000 étudiants pour une durée de neuf ou douze mois.

Pour obtenir ces résidences, une seule démarche à faire: déposer une demande de Dossier Social Étudiant (DSE) au CROUS dont vous dépendez. Les attributions se font sur critères sociaux et les places sont rares.

 
Le dossier social étudiant (DSE):

Une seule démarche suffit pour obtenir une bourse et/ou un logement en résidence universitaire: le dossier social étudiant (DSE). L’inscription se fait par Internet, sur le site du Cnous, du 15 janvier au 30 avril, pour l’année scolaire suivante.

Il est conseillé de calculer son droit à la bourse sur le site internet du Cnous avant de constituer un DSE.

Attention: le renouvellement n’est pas automatique. Il est donc indispensable de faire une nouvelle demande chaque année. Un avis conditionnel est émis pendant l’été. Il est confirmé à la rentrée.

 

·         Autres modes d’hébergement:


Pour une résidence étudiante privée ou un logement indépendant, prendre contact avec le Crous, les associations étudiantes, le CIDJ.

Pour ceux qui recherchent un logement en ville, une nouvelle centrale LoKaViZ permet d'accéder à une base de données des logements en France. Les offres de logement sont réservées aux étudiants inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur, et ayant ouvert un compte personnel sur ce site.
Quelques places sont parfois disponibles dans les foyers d’étudiants ou de jeunes travailleurs. Contactez l’UNHAJ, Union nationale pour l’habitat des jeunes.




Les aides financières:
L’étudiant a droit, dans la majorité des cas, à l’allocation de logement social (ALS) ou à l’aide personnalisée au logement (APL). Renseignez-vous auprès de la CAF caisse d’allocations familiales dont le site propose une estimation en ligne des droits au logement ainsi que la possibilité d’effectuer une demande en ligne d’aide au logement.
Un numéro 0 810 29 29 29 (prix d’un appel local depuis un poste fixe), mis à disposition par la CAF, est accessible du lundi au vendredi de 9h à 17h afin d’obtenir des renseignements sur le sujet ainsi que des questions-réponses.
 
Le système Loca-Pass (avance et garantie) peut financer le dépôt de garantie et valoir caution auprès du bailleur.

A consulter:
UNHAJ (Union nationale pour l’Habitat des Jeunes): http://www.unhaj.org/
CNOUS/CROUS: http://www.cnous.fr/
Lokaviz, la centrale du logement étudiant: http://www.lokaviz.fr/
Pap.fr: http://www.pap.fr/
Avendreàlouer.fr: http://www.avendrealouer.fr/
Le bon coin: http://www.leboncoin.fr/
Seloger.com: http://www.seloger.com/
L’ANIL (Agence nationale pour l’information sur le logement): http://www.anil.org/
Logement étudiant: http://www.logement-etudiant.com/old/
Adele.org: http://www.adele.org/


 
 


 

1 juil. 2013

CONCOURS GRANDES ECOLES: LES 5 PREMIERES SECONDES SONT CRUCIALES!

A l'occasion des oraux pour les grandes écoles, nombre d'étudiants se rongent les sangs. Affronter les jurés, convaincre de sa motivation, montrer sa personnalité... Comment réussir?


Clara Vilarem, étudiante à l'ESSEC, vous livre ses secrets.

Lorsque j'ai passé l'oral pour l'Essec, l’entretien de personnalité était sûrement l’épreuve que je redoutais le plus et je n’étais pas la seule. En effet, l’entretien de personnalité ne requiert aucune connaissance ou talent particuliers, si ce n’est celui de séduire et de convaincre le jury. Il s’agit donc d’une épreuve très subjective.
 
Démarche dynamique et visage souriant
Je crois fermement que les cinq premières secondes de l’entretien sont essentielles. En un regard, le jury peut déjà se faire un avis, favorable ou non, sur notre personne. Ainsi, afin d’accroître mes chances, j’ai accordé une importance toute particulière à ma posture corporelle : me tenir droite, baisser légèrement les épaules, adopter une démarche dynamique et montrer un visage souriant et serein. Je pense que ces petits détails permettent de faire une nette différence avec les autres candidats.
 
Bon nombre d’étudiants tremblent, arrivent très rouges et ont des tics comme se ronger les ongles, se gratter les peaux, rentrer la tête dans les épaules ou se tenir voûté. Sans le savoir, cela véhicule parfois une mauvaise image.
 
Si je devais aujourd’hui repasser les oraux des concours des écoles de commerce je penserais bien à apporter tous mes papiers (convocation, pièce d’identité…), à éteindre impérativement mon téléphone portable et surtout, à ne pas arriver en retard.
 
Je me souviens d’un entretien pour lequel j’étais en retard : je suis donc tout naturellement arrivée en courant, essoufflée, décoiffée, extrêmement gênée et tendue. J’ai vu un des membres du jury froncer les sourcils et en prendre note. À partir de là, l’entretien fut une véritable catastrophe.
 
Être soi
Pour moi, il est primordial en entretien de personnalité, d’être :
 
Authentique : Cela paraît évident, mais je pense qu’il ne faut jamais mentir à son jury car celui-ci peut vérifier les informations fournies par le candidat. Lorsque le jury démasque la supercherie, les conséquences peuvent être graves. Cela a été le cas de quelqu’un que je connais qui a eu beaucoup de mal à se sortir de cette situation, et à qui le mensonge a coûté une bonne école.
 
Ne pas hésiter à montrer et exprimer ses émotions : Je me souviens notamment d’un oral, où le jury m’a questionnée sur un travail humanitaire que j’avais effectué et qui me bouleverse encore. Les personnes en face de moi ont été extrêmement dures à mon égard puisqu’ils m’ont demandé de me ressaisir plusieurs fois, tout en continuant à creuser le sujet pendant plusieurs minutes, alors que je n’avais qu’une idée : m’enfuir de la salle. Je suis restée, et j'ai abordé le sujet jusqu’à en avoir les larmes aux yeux et des trémolos dans la voix. Je suis sortie épuisée de la salle, mais j'ai obtenu une excellente note à cet entretien, le plus réussi de tous, et de loin. Être soi.
 
Relativiser : Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de convaincre trois personnes ayant fait les mêmes études, ayant passé les mêmes concours et connaissant donc les émotions par lesquelles nous passons. Avant chaque entretien je me disais que le jury se devait d’être avant tout bienveillant et prêt à me mettre une bonne note si je lui montrais que j’étais méritante et motivée. Enfin, une mauvaise note n’est pas rédhibitoire puisque j’ai personnellement intégré le top 3 des écoles de commerce en ayant une note plus que moyenne en entretien, mon rang à l’écrit et mes compétences linguistiques m’ayant beaucoup aidée.
 
Respirer lentement 
Les petits trucs qui m’ont permis d’aborder au mieux les oraux étaient en fait assez simples : je m’efforçais de penser et de visualiser positif. Je m’imaginais ainsi passer l’épreuve que je redoutais le plus en imaginant que tout se passait pour le mieux, que les questions posées me plaisaient et que je sortais de la salle confiante et rassurée.
 
Je faisais aussi très souvent des exercices de relaxation en respirant lentement par le ventre par exemple. Afin d’éviter de me stresser pour rien, j’évitais également de discuter des entretiens avec les autres étudiants et de comparer nos performances.
 
Pour moi, un entretien réussi est un entretien où l’étudiant est à l’aise, en confiance, où il se dévoile sans trop se mettre en avant, et où il fait preuve d’esprit.
 
Le secret est d’amener le jury à poser les questions auxquelles on souhaite répondre et d’éviter celles qui nous paraissent dangereuses, comme les questions d’actualité ou sur nos opinions politiques.
 
Avant d’entrer en école, il faut bien sûr savoir ce que l’on y cherche, et quelles sont nos motivations profondes. Je viens de khâgne moderne et ne souhaitais pas faire trois ans de prépa, de même que je ne voulais pas être fonctionnaire à vie.

LA DESORIENTATION DE NOTRE SERVICE PUBLIC D'ORIENTATION

Si l'orientation scolaire reste une condition de la réussite, elle fait face à un constat d’échec de plus en plus alarmant.
 
Le manque de moyens et d’outils (un conseiller d’orientation psychologue –COP- suit en moyenne, selon les chiffres officiels, 1400 à 1500 élèves par an), les dysfonctionnements des quelques 582 CIO, leur inefficacité à répondre aux attentes des jeunes, en raison notamment de leur relative méconnaissance du marché du travail, nous sont régulièrement rapportés par des étudiants souffrant d’erreurs massives d’orientation. En outre, la formation des COP n'est pas consacrée à l'analyse des différentes filières de formation françaises et européennes et de leurs débouchés professionnels, mais à la psychologie de l'orientation, aux approches sociologique et économique de ce domaine, et à l'analyse des données statistiques.
 
Dans une période économique et sociale délicate, les doutes et interrogations des jeunes et de leurs parents désemparés ne cessent de s'accentuer face à des services publics d'orientation inefficace.

Dans le contexte économique actuel, notre service d'orientation scolaire peut- il encore supporter un tel échec? Ne doit-il pas se structurer afin de devenir un service fiable offrant à toute la jeune nation française un accompagnement solide? Les perspectives ne vont malheureusement pas dans ce sens.
 
 institut privé d'orientation à Brive-la-Gaillarde, Bordeaux, Périgueux et Limoges, propose à tous les jeunes, selon la problématique rencontrée, un service d'orientation fiable répondant concrètement à leurs besoins grâce à la définition d'un projet scolaire / professionnel structuré et cohérent présentant des alternatives réalistes en termes de formations, filières et secteurs d'activités tout en considérant les facteurs variables inhérents au contexte de mutation économique actuel, la mise en place d'un plan d'action réaliste doublé du perfectionnement des aptitudes indispensable dans le cadre des objectifs fixés.
 
N. Fraysse