25 juin 2014

DIPLÔME NATIONAL DU BREVET 2014

Demain, c’est au tour des élèves de 3ème de passer les épreuves du DNB 2014 sanctionnant la maîtrise des savoirs fondamentaux à l’issue du cycle d’orientation. Ne les oublions pas!


Au programme, trois épreuves écrites:
  • 1ère épreuve le Jeudi 26/06 - 9h-12h15 - français (coefficient 2 ; durée : 3h.):
Première partie: compréhension de texte, réécriture et dictée (1 heure 30):
Un texte d'une trentaine de lignes maximum, d'un auteur de langue française, est remis au candidat.
La compréhension du texte est évaluée par une série de questions qui prennent appui sur le texte distribué. Certaines de ces questions sont d'ordre lexical et grammatical. D'autres engagent le candidat à réagir à sa lecture en justifiant son point de vue. La maîtrise de la langue et de l'orthographe est évaluée:
        - d'abord par la réécriture, en fonction de diverses contraintes grammaticales, d'un passage ou de plusieurs passages du texte proposé au candidat. Le sujet donne des consignes précises sur les modalités de cette reformulation (modification de formes verbales, changement de l'ordre des mots, de genre, de nombre, ...). Elles entraînent des transformations orthographiques que le candidat doit effectuer en réécrivant le texte initial;
        - par la dictée d'un texte de 600 à 800 signes, de difficulté référencée aux attentes orthographiques des programmes. La dictée est effectuée au cours des trente dernières minutes de cette première partie d'épreuve.
Les candidats présentant un handicap peuvent demander à composer sur le texte de dictée aménagée.

 Seconde partie : rédaction (1 heure 30):
2 sujets de rédaction au choix sont proposés aux candidats. L'un fait essentiellement appel à l'imagination et prend appui sur le texte initial ; l'autre demande une réflexion sur une question ou un thème en relation avec le sens du texte. Les candidats doivent produire un texte correct et cohérent, d'une longueur de deux pages au moins (environ trois cents mots). Ce texte doit être structuré, construit en paragraphes, correctement ponctué. Dans l'évaluation de la rédaction, il est tenu compte de la maîtrise de la langue (orthographe, syntaxe, présentation).

Notation de l'épreuve:
L'épreuve est notée sur 40 points.
Questions de compréhension : 15 points.
Dictée et réécriture : 10 points.
Rédaction : 15 points. 
  • 2ème  épreuve le Jeudi 26/06 - 14h30 à 16h30- mathématiques (épreuve d'une durée de 2h.):

Le sujet est constitué de six à dix exercices indépendants. Les exercices correspondent aux exigences du socle commun pour la série professionnelle et portent sur différentes parties du programme de troisième pour la série générale. L’objectif est d’évaluer les points suivants:

- capacités à rechercher, extraire et organiser l'information utile;
- capacités à mesurer, calculer, appliquer des consignes ;
- capacités à modéliser, conjecturer, raisonner et démontrer ;
- capacités à argumenter et présenter les résultats à l'aide d'un langage adapté.
Un des exercices proposé a pour objet une tâche non guidée, exigeant une prise d'initiative de la part du candidat.

Notation de l'épreuve :
L'épreuve est notée sur 40 points.
Chaque exercice est noté entre 3 et 8 points, le total étant de 36 points. La note attribuée à chaque exercice est indiquée dans le sujet. Par ailleurs, 4 points sont réservés à la maîtrise de la langue.

  • 3ème  épreuve le vendredi 27/06 – 9h00 - histoire-géographie-éducation civique (épreuve de 2h.):
Première partie: Histoire:
On attend du candidat qu'il réponde à des questions:
- portant sur les repères chronologiques inscrits au programme d'histoire ;
- permettant de vérifier la connaissance de notions, d'acteurs et de faits historiques essentiels.
Ces questions appellent des réponses de longueur inégale, et l'une d’entre elles peut faire l'objet d'un développement. L’objectif est d’évaluer les points suivants:
- capacité à travailler sur un document en relation avec un thème du programme d'histoire ;

- capacités à l'identifier, en dégager le sens, en prélever des informations, et, si on le demande, de porter sur ce document un regard critique en indiquant son intérêt ou ses limites. Le candidat est guidé par des questions ou des consignes.

Deuxième partie: Géographie:
On attend du candidat:
- qu'il localise sur un fond de carte des repères inscrits au programme de géographie ;
- qu'il réponde à des questions permettant de vérifier la connaissance de notions, d'acteurs et de situations géographiques ;
- qu'il ait la capacité de travailler sur un document se rapportant à un thème du programme de géographie. Il s'agit là aussi de l'identifier, d'en dégager le sens, de prélever des informations ;
- qu'il ait la capacité, si on le demande, de réaliser une tâche cartographique simple.

Troisième partie: Education civique:
On attend du candidat:
- qu'il réponde à des questions permettant de vérifier la connaissance de valeurs, de principes, de notions, d'acteurs ; 
- qu'il travaille sur un document se rapportant à un thème du programme d'éducation civique. Il s'agit de l'identifier, d'en dégager le sens, en rendant compte du problème politique ou social qu'il illustre. Le candidat est guidé par des questions ou des consignes.


Notation de l'épreuve :
L'épreuve est notée sur 40 points.
Première partie : 13 points;
Deuxième partie : 13 points;
Troisième partie : 10 points;
Maîtrise de la langue : 4 points.

 
NLF CONSEIL vous souhaite à chacun d'entre vous tous Courage et Réussite!
 
 
 


16 juin 2014

NLF CONSEIL : TRES SINCERES VOEUX DE REUSSITE A TOUS !


Ça y est, nous y sommes. Ce lundi a débuté le Marathon des  épreuves finales du Baccalauréat pour tous les élèves de Terminale. La prestigieuse épreuve de philosophie a ainsi donné le coup d’envoi aux près de 687 000 lycéens.


Sujets et corrigés du Bac 2014 :
http://www.franceinfo.fr/actu/education/article/bac-2014-decouvrez-les-corriges-de-l-epreuve-de-philo-502763
Les sujets  de  la  Série L :
Sujet 1 : Les œuvres d’art éduquent-elles notre perception ?
Sujet 2: Doit-on tout faire pour être heureux ?
Sujet 3: Expliquez le texte suivant :
« J’ai traité le déterminisme physique de cauchemar. C’est un cauchemar parce qu’il affirme que le monde entier, avec tout ce qu’il contient, est un gigantesque automate, et que nous ne sommes rien d’autre que des petits rouages, ou des sous-automates dans le meilleur des cas.
Il détruit ainsi, en particulier, l’idée de créativité. Il réduit à l’état de complète illusion l’idée que, dans la préparation de cette conférence, je me suis servi de mon cerveau pour créer quelque chose de nouveau. Ce qui s’est passé là, selon le déterminisme physique, c’est que certaines parties de mon corps ont tracé des marques noires sur un papier blanc, et rien de plus : tout physicien disposant d’une information suffisamment détaillée pourrait avoir écrit ma conférence grâce à cette méthode très simple : prédire les endroits précis où le système physique composé de mon corps (y compris mon cerveau, bien sûr, et mes doigts) et de mon stylo tracerait des marques noires. Ou, pour utiliser un exemple plus frappant : si le déterminisme physique est correct, alors un physicien complètement sourd, qui n’aurait jamais entendu de musique de sa vie, pourrait écrire toutes les symphonies et tous les concertos de Mozart ou de Beethoven, au moyen d’une méthode simple, qui consisterait à étudier les états physiques précis de leur corps et à prédire où ils traceraient des marques noires sur leur portée. Et notre physicien sourd pourrait même faire bien mieux : en étudiant les corps de Mozart et de Beethoven avec assez de soin, il pourrait écrire des partitions qui n’ont jamais été réellement écrites par Mozart ou Beethoven, mais qu’ils auraient écrites si certaines circonstances de leur vie avaient été différentes – s’ils avaient mangé, disons, de l’agneau au lieu de poulet et bu du thé au lieu de café. »
POPPER, La Connaissance objective, 1972.
La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.
 

 Les sujets  de  la  Série ES :
Sujet 1 : Suffit-il d’avoir le choix pour être libre ?
Sujet 2 : Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
Sujet 3 : Expliquez le texte suivant :
« La différence décisive entre les outils et les machines trouve peut-être sa meilleure illustration dans la discussion apparemment sans fin sur le point de savoir si l'homme doit « s'adapter » à la machine ou la machine s'adapter à la « nature » de l'homme. (…) Pareille discussion ne peut être que stérile : si la condition humaine consiste en ce que l'homme est un être conditionné pour qui toute chose, donnée ou fabriquée, devient immédiatement condition de notre existence ultérieure, l'homme s'est « adapté » à un milieu de machines dès le moment où il les a inventées. Elles sont certainement devenues une condition de notre existence aussi inaliénable que les outils aux époques précédentes. L'intérêt de la discussion à notre point de vue tient donc plutôt au fait que cette question d'adaptation puisse même se poser. On ne s'était jamais demandé si l'homme était adapté ou avait besoin de s'adapter aux outils dont il se servait : autant vouloir l'adapter à ses mains. Le cas des machines est tout différent. Tandis que les outils d'artisanat, à toutes les phases du processus de l'œuvre, restent les serviteurs de la main, les machines exigent que le travailleur les serve et qu'il adapte le rythme naturel de son corps à leur mouvement mécanique. Cela ne veut pas dire que les hommes, en tant que tels, s'adaptent ou s'asservissent à leurs machines ; mais cela signifie bien que, pendant toute la durée du travail à la machine, le processus mécanique remplace le rythme du corps humain.

L'outil le plus raffiné reste au service de la main qu'il ne peut ni guider ni remplacer. La machine la plus primitive guide le travail corporel et éventuellement le remplace tout à fait. »

Hannah ARENDT, Condition de l’homme moderne (1958)

La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.

Les sujets  de  la  Série S :
Sujet 1: L’artiste est-il maître de son œuvre?
Sujet 2: Vivons-nous pour être heureux ?
Sujet 3: Expliquez le texte suivant :
« On voit clairement pourquoi l’arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences : c’est que seules elles traitent d’un objet assez pur et simple pour n’admettre absolument rien que l’expérience ait rendu incertain, et qu’elles consistent tout entières en une suite de conséquences déduites par raisonnement. Elles sont donc les plus faciles et les plus claires de toutes, et leur objet est tel que nous le désirons, puisque, sauf par inattention, il semble impossible à l’homme d’y commettre des erreurs. Et cependant il ne faut pas s’étonner si spontanément beaucoup d’esprits s’appliquent plutôt à d’autres études ou à la philosophie : cela vient, en effet, de ce que chacun se donne plus hardiment la liberté d’affirmer des choses par divination dans une question obscure que dans une question évidente, et qu’il est bien plus facile de faire des conjectures sur une question quelconque que de parvenir à la vérité même sur une question, si facile qu’elle soit.
De tout cela on doit conclure, non pas, en vérité, qu’il ne faut apprendre que l’arithmétique et la géométrie, mais seulement que ceux qui cherchent le droit chemin de la vérité ne doivent s’occuper d’aucun objet, dont ils ne puissent avoir une certitude égale à celle des démonstrations de l’arithmétique et de la géométrie. »
DESCARTES, Règles pour la direction de l’esprit, 1628.
La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.


 Les sujets  des  Séries technologiques :
Sujet 1 : Les échanges sont-ils toujours intéressés ?
Sujet 2 : Une vérité peut-elle être définitive ?
Sujet 3 :
SOCRATE : Celui qui garde son injustice au lieu d’en être délivré est le plus malheureux de tous.
POLOS : Cela semble certain.
SOCRATE : N’est-ce pas précisément le cas de l’homme qui, tout en commettant les crimes les plus abominables, et en vivant dans la plus parfaite injustice, réussit à éviter les avertissements, les châtiments, le paiement de sa peine, comme tu dis qu’y est parvenu cet Archélaos*, ainsi que tous les tyrans, les orateurs et les hommes d’Etat les plus puissants ?
POLOS : C’est vraisemblable.
SOCRATE : Quand je considère le résultat auquel aboutissent les gens de cette sorte, je les comparerais volontiers à un malade qui, souffrant de mille maux très graves, parviendrait à ne point rendre de comptes aux médecins sur ses maladies et à éviter tout traitement, craignant comme un enfant l’application du fer et du feu** parce que cela fait mal. N’est-ce point ton avis ?
POLOS : Tout à fait.
SOCRATE : C’est sans doute qu’il ne saurait pas le prix de la santé et d’une bonne constitution. A en juger par les principes que nous avons reconnus vrais, ceux qui cherchent à ne pas rendre de comptes à la justice, Polos, pourraient bien être également des gens qui voient ce qu’elle comporte de douloureux mais qui sont aveugles à ce qu’elle a d’utile, et qui ne savent pas combien il est plus lamentable de vivre avec une âme malsaine, c’est-à-dire corrompue, injuste et impure, qu’avec un corps malsain. De là tous leurs efforts pour échapper à la punition, pour éviter qu’on les débarrasse du plus grand des maux.
PLATON, Gorgias (autour de 387 av. J.-C.)
_______
* Archélaos : tyran dont Polos a affirmé qu’il est heureux puisque son pouvoir lui permet de faire tout ce qui lui plaît sans avoir de comptes à rendre à personne.
** l’application du fer et du feu : techniques médicales de soin.
Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d’abord étudié dans son ensemble.
1. Dégagez la thèse de ce texte et montrez comment elle est établie.
2. a) En vous appuyant sur l’exemple d’Archélaos, expliquez pourquoi celui « qui garde son injustice au lieu d’en être délivré est le plus malheureux de tous. »
b) Expliquez en quoi l’homme injuste est semblable à un malade.
3. Celui qui vit dans l’injustice et qui cherche à échapper à la punition est-il le plus malheureux des hommes ?
 
 
NLF CONSEIL vous souhaite à chacun d’entre vous tous Courage et Réussite! Toutes nos pensées positives pour Charlotte, Anaïs, Matthieu, Benjamin, Romain, Simon, Maëlle, Laurence, Matthieu, Julien, Mathieu, Pierre, Nicolas, Solène, Jean-Mickaël, Marion, Jérémy, Camille, Agathe, Morgane, Louise, Elodie, Laura, Justine, Julie, Romain, Thomas, Marie, Pierre, Valentin, ... !!