Après deux mois de
vacances, cartable sur le dos ou sac en bandoulière, 6,8 millions d'écoliers,
3,3 millions de collégiens et 2,16 millions de lycéens retrouvent 840 000
enseignants dans les établissements publics et privés.
Les projecteurs sont
bien entendu braqués sur les nouveaux rythmes scolaires, généralisés, dans la
foulée des villes pionnières l'an dernier, à toutes les écoles publiques et à
10 % des écoles privées sous contrat.
Désapprouvés par 60% des
Français, cette réforme évaluée à 600 millions d’euros par an, est aussi mal
vécue par les élus qui réclament un accompagnement financier pérenne de la part
de l’Etat. Instaurant le retour à une cinquième matinée de classe, généralement
le mercredi, et préconisant l'accès des enfants à des activités culturelles et
sportives, à la charge des communes, elle a pour objectif de réduire les
inégalités sociales.
Mais à l’origine, l’ambition était d’alléger le temps
scolaire des petits Français concentré sur 144 jours : un record dans
l’OCDE où la moyenne se situe à 187. Un
sujet sur lequel avait d’abord planché le ministre Luc Chatel, en 2011. Puis, la
réforme Peillon, validée par le décret de janvier 2013, a mis en place une
matinée supplémentaire travaillée - soit 180 jours désormais, c’est-à-dire
trois petites heures supplémentaires hebdomadaires qui bouleversent les emplois
du temps des parents, enseignants et élus.
Dans les jours qui viennent, la nouvelle Ministre,
Madame Najat Vallaud-Belkacem, va devoir faire face aux difficultés pratiques
avérées des nouveaux rythmes à savoir les problèmes de cantine, de
transports, de garderie… Des problématiques démultipliées en cette rentrée,
puisque la totalité des écoliers seront concernés, soit 6,7 millions
d'élèves, contre 1,3 million en septembre 2013 où 20 % seulement des
communes avaient adopté la réforme.
Mais
qu’en est-il des principaux concernés, nos enfants ? « Les
bénéfices pédagogiques de cette nouvelle organisation du temps de
travail », mise en avant par le Ministère de l’Education nationale, seront-ils significatifs ? Cet
réaménagement est-il conforme au rythme biologique de nos jeunes écoliers?
Car la question du temps scolaire doit avant
tout être posée d’après celles des programmes, des apprentissages et des
aptitudes cognitives et physiologiques de nos enfants.
Pour vous simplifier
la vie et planifier en toute sérénité le séjour au ski en famille, la semaine
en colo du petit dernier, ou encore le départ à la mer l’été prochain, NLF
CONSEIL vous propose les dates de toutes les vacances pour
l'année scolaire 2014 - 2015.
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