4 juin 2015

E- BUSINESS – E- COMMUNICATION - MULTIMEDIA - WEBMARKETING


S’il y a encore quelques années, les formations liées au webmarketing se faisaient rares, aujourd’hui avec le développement du business en ligne,  elles se sont multipliées. Etant mû par des innovations technologiques constantes, les métiers dans le secteur évoluent en permanence. Certains sont nés avec Internet, tels le community manager, qui gère l’image d’une marque sur la Toile, ou le référenceur, qui développe la visibilité d’un site. Y travailler requiert donc capacités d’adaptation et créativité pour inventer les usages de demain.

Cette année, nombreux sont les étudiants qui ont exprimé leurs souhaits d’approfondir leur connaissance de ce domaine en pleine expansion. NLF CONSEIL vous propose en conséquence un tour d’horizon pour vous aider à y voir plus clair et ainsi définir plus sereinement vos choix d’orientation.
 
 

Ø  Un secteur offrant de réelles opportunités :

Dans ce secteur en renouvellement constant, en générant des besoins en compétences spécifiques, les évolutions technologiques du Web créent un marché de l’emploi dynamique et des embauches nombreuses. Avec le boom d’Internet mobile et de l’e-commerce, ce sont le webmarketing et le développement informatique qui connaissent les plus forts besoins de recrutement. Mais les autres compétences (commercial, rédactionnel, création visuelle ou de contenus, gestion de communauté, ...) sont également pourvoyeuses d’emploi.

Le webmarketing est un secteur pour lequel les recruteurs ont du mal à trouver de bons profils. Les experts en référencement, en web analytics ou en SEM (Search Engine Marketing) sont très recherchés. Il est donc aisé de trouver un emploi dans ce domaine si l'on a une formation reconnue dans le milieu professionnel et une ou deux expériences en tant que stagiaire.
 
 

Ø  Les formations :


S’agissant d’une profession récente, la formation demandée par les employeurs se calque sur les formations en commerce et marketing classiques (BTS/DUT, Licence Pro, Master 1 et 2), avec une expérience ou formation annexe sur les nouvelles technologies demandée. Cependant, depuis quelques années sont apparues des formations spécifiques aux métiers du web 2.0, accessibles à partir d’un niveau bac, bac+2, ou bac+4. Ces formations sont principalement proposées par des écoles privées : 

L’Hetic (Montreuil) : Créée en 2002 via l’alliance du groupe ECE (grande école d’ingénieurs) et du CIFAP (formation professionnelle à l’audiovisuel et aux média), l’HETIC forme des experts managers du web de niveau I dans le domaine de l’économie numérique. Le cursus se fait sur 5 ans et débouche sur un diplôme d’Expert en Ingénierie et Management de la Communication Numérique. L’admission se fait après le bac mais peut également se faire à bac+1, 2, 3 et 4. Les candidats doivent passer un concours composé d’un examen du dossier de candidature, d’une épreuve écrite et d’un entretien face à un jury. Les 5 ans coûtent un peu plus de 32.000€ avec la possibilité de financer la dernière année par l’entreprise dans laquelle vous ferrez votre stage. L’année coûte en moyenne 6500€. Hetic.net.
 
EEMI (Ecole Européenne des métiers de l’Internet – Paris) : Fameuse école lancée par des grands noms de l’Internet (Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques Antoine Granjon), elle est entièrement dédiée au web et défend une approche différente de la formation tournée vers une pédagogie pragmatique. Plusieurs formations sont proposées, chacune tournée vers un métier du web : chef de projet, webdesigner, webmaster, webmarketer, juriste internet… Les formations se font sur 3 ans après le bac. Les frais de scolarité s’élèvent à 6500€ par an. Eemi.com.
 
EMWeb (Ecole des Métiers du Web – formation à distance) : Cette école est un établissement privé d’enseignement à distance. Elle propose trois formations : Webdesigner, Webmarketer et Community Manager. Son avantage est que le programme et les dates de cursus sont sur mesure en fonction de vos disponibilités et attentes. La durée de la formation s’adapte également en fonction de votre capacité d’apprentissage et du temps dont vous disposez. Pour connaître les tarifs, je vous préconise de contacter l’école. Emweb.fr.

Cifacom (Montreuil) : Cette école propose des formations sur 2 / 3 ans pour les métiers de webmaster, développeur et webdesigner. L’admission se fait sur dossier, test et entretien. Vous pouvez en savoir plus en demandant une brochure sur leur site. Cifacom.com.

L’école Multimédia (Paris) : Cette école propose aussi bien des formations courtes (2-3 jours) que des formations longues. Les cursus longs peuvent être faits en formation initiale, en alternance et en formation continu. La quasi totalité des métiers du web sont couverts par les différentes formations aussi bien techniques que marketing. La formation de webmarketer se fait par exemple en alternance pendant une période d’un an et l’admission se fait à bac + 2. Pour les personnes ayant déjà un emploi et souhaitant se perfectionner, le catalogue de formations courtes est assez conséquent. Ecole-multimedia.com.

SupInternet (Ecole supérieure des métiers de l’Internet) : Cette formation se fait sur 3 ans avec une admission post bac. Un tronc commun de formation est dispensé à l’ensemble des élèves et des spécialisations et sont à choisir en fonction du métier cible (Développement, Webdesign, Marketing). Les frais de scolarité s’élèvent à 5.400€ la première année et 5.900€ les deux suivantes. SupInternet.fr.
 
L’INSEEC : ce groupe d’écoles proposent de nombreuses formations orientées métiers du web. Plusieurs masters sont particulièrement bien adaptés : Master en Web community management et réseaux sociaux, Master en Marketing, Communication et Stratégies Commerciales avec la spécialité E-business ou encore un Master en Marketing Digital. Je vous invite à parcourir les différents sites du groupe afin de trouver la formation la plus adaptée à vos objectifs : Inseec.com.

L’IESA Multimédia (Paris): L’école propose aussi bien des formations courtes que des formations longues. En formations longues, vous allez retrouver par exemple la formation de chef de projet multimédia. Dans les formations continues sur quelques semaines vous allez retrouver une bonne partie des métiers du web: webdesigner, webmarketer, graphiste, stratégie digitale… iesamultimedia.com.

 
Les universités développent elles-aussi de plus en plus de formations dédiées au webmarketing :

IUT de Mulhouse : cet IUT propose une licence professionnelle référenceur et rédacteur web depuis 2008. Elle est disponible en formation initiale ou en alternance et est parrainée, en autre, par Olivier Andrieu, gage de qualité: www.licence-referencement.fr

Masters 2 PRANET (Pratiques professionnelles de l’Internet) et ECOTIC (Economie et conseil en TIC et e-business) à Rennes ;

Master MTIC (Marketing et Technologies de l’Information et de la Communication) à l’Université d’Angers ;

Masters MCE (Marketing et Commerce Electronique) et MMD (Marketing, Marketing Direct et E-commerce) de l’IAE de Lille.

v  Les Masters et MBA orientés e-commerce :


Voici une liste de Masters et de MBA pouvant répondre aux attendes des étudiants souhaitant s’orienter dans les métiers du web :

·         Master Novancia Paris;

·         Master spécialisation digital business, ESG, Paris ;

·         Master commerce électronique, Universita Paris Est Créteil ;

·         Master management et nouvelles technologies, HEC Paris ;

·         Master marketing direct et commerce électronique, Skemma business school Lille ;

·         Master communication et multimédia, IFP Assas, Paris ;

·         MBA Ebusiness, ISC Paris ;

·         MBA Ebusiness, ESG Paris ;

·         MBA Marketing et commerce sur Internet, Institut Léonard de Vinci, Paris La défence ;

·         Master Marketing direct et E-commerce, IAE Lille ;

·         Master commerce électronique, Strasbourg.

La plupart des écoles proposent régulièrement des journées portes ouvertes pour faire découvrir leurs formations. Ces journées vous permettent d’échanger avec les professeurs et les étudiants afin de confirmer l’intérêt de l’école. Je vous conseille de vous rendre à plusieurs journées de ce type avant de vous décider pour une école.

Ø  Les métiers du net :


Le webdesigner : sa mission : trouver un concept graphique à partir des indications du chef de projet sur les attentes du client. A chaque projet, la cible et le support changent, ce qui implique la création de nouveaux univers.  Le webdesigner  ne fait ainsi jamais la même chose. Il alimente sa créativité en effectuant une veille sur les sites de webdesign et en consultant des livres de graphisme. Exemple de formation : Licence design graphique - médias interactifs.

Le directeur artistique : A partir de la charte graphique du client et du squelette des pages établi par l’ergonome avec le chef de projet, il établit les maquettes graphiques du site Internet. Il doit être réactif car les deadlines (échéances) sont serrées.

Le chef de projet : Il travaille sur une dizaine de sites en même temps, qui en sont à différents stades : lancement, développement, suivi… Après avoir organisé la réunion de lancement, il prépare et coordonne les interventions des différents professionnels impliqués dans la création du site en n’oubliant pas de composer avec les caractères de chacun. Exemple de formation : Master 2 communication publique et politique.

Le directeur clientèle : Tout au long du projet, il est le garant des intérêts du client. Première étape : répondre à l’appel d’offres. Il consulte les différents pôles en interne avant de proposer au client sa vision de son site Internet. Si elle le convainc et qu’il remporte le projet, il l’attribue à un chef de projet selon ses compétences, ses expériences et sa disponibilité.

Le concepteur-rédacteur : jouer et jongler avec les mots pour trouver des idées et formules qui font mouche, telle est sa spécialité. Alors que le directeur artistique et le webdesigner expriment l’identité du site par l’image, il la traduit par les mots. Il rédige les accroches des sites, les "slogans", et crée la charte éditoriale, c’est-à-dire les règles d’écriture qui rendent les contenus d’un site homogènes. Exemple de formation : licence conception-rédaction.

Le responsable vidéo : à partir du story-board établi par le concepteur-rédacteur avec le chef de projet, il m’occupe du tournage des films et de leur montage. Il fait également du motion design, c'est-à-dire de l’animation de graphisme, de formes et de textes. Il peut aussi intégrer des éléments de 3D. Exemple de formation : BTS audiovisuel, option montage.

Le manager du pôle Trafic : il m’occupe plus particulièrement de la vente des espaces publicitaires des sites et du référencement payant. Il achète des mots-clés aux enchères sur des sites dédiés. Objectif : arriver dans le top 3 des résultats des moteurs de recherche, car, en dessous, un site n’a que très peu de clics. Exemple de formation : bac + 5 en management et gestion à l’international, option Web.

Le référenceur naturel : il améliore la visibilité des pages web en plaçant des mots-clés à des endroits stratégiques et en multipliant les liens vers le site. Dès la conception graphique, il recommande d’insérer des zones de texte pour y placer des mots-clés. Il rédige parfois jusqu’à 30 articles sur un sujet, juste pour pouvoir y insérer des liens vers le site qu’il veut mettre en valeur. Ce travail allie savoir-faire technique et touche personnelle pour la rédaction de contenu. Exemple de formation : master 2 document – technologies de l’information et de la communication.

Le développeur : Le chef de projet lui envoie le cahier des spécifications. C’est un document qui détaille les fonctionnalités techniques que doit comporter le site. Ensuite, il traduit ces demandes en code informatique. Pour se tenir informé des évolutions technologiques et des logiciels, il effectue une veille via des sites spécialisés et des fils d’actualité dédiés. Exemple de formation : bac + 4 en informatique, bac + 5 en robotique à l’université.

 

Ø  Qualités nécessaires pour réussir:

·         Très bonne culture web, et connaissance parfaite du secteur de l’entreprise (produits, identité, clientèle).
·         Curiosité, vieille permanente.
·         Compréhension et maîtrise des outils du e-marketing.
·         Maîtrise de la pratique rédactionnelle.
·        Créativité, capacité d’innovation, prise d’initiative.
·         Esprit d’analyse.
·         Connaissance de l’anglais incontournable.
·         Sens relationnel et esprit d’équipe.

 

 

Ø  Les + et les – de la fonction :
Les + :
Il s’agit de fonctions multitâches, qui demandent un grand engagement et une passion pour le Web 2.0, ainsi qu’une adaptation constante aux évolutions des nouvelles technologies et plateformes de média. Le webmarketer est en relation permanente avec les autres membres de l’entreprise (service technique, commercial, communication). Les salaires sont attractifs.
Les – :
Du fait du développement de la sphère Internet, les compétences demandées par les recruteurs sont variées et évoluent très rapidement. A l’instar des métiers traditionnels du marketing, les débouchés ne sont pas aussi importants que le nombre de candidats à s’engager dans cette voie.
 
 

1 commentaire:

  1. Bonjour, je vous remercie pour avoir pris le temps de répondre à mes questions la semaine dernière. Je n'arrive pas bien à savoir quel différence il y a entre un community manager, un chef de projet web marketing/communication, un webmarketeur et un chargé de communication web ? Pourriez-vous m'aider? Merci et à la semaine prochaine. Camille.

    RépondreSupprimer