21 août 2014

JEUX VIDEO ET CINEMA D’ANIMATION : LES FORMATIONS PREFEREES DES PROS

Portées par la bonne santé de ces deux secteurs, les formations aux métiers des jeux video ou du cinéma d’animation se multiplient.




Le domaine des jeux video est en plein développement : son chiffre d’affaires a dépassé celui du cinéma et de plus en plus de jeunes veulent travailler dans ce secteur d’activité. Mais quels sont les meilleurs établissements pour s’y former ? Cinq cursus se distinguent.



Tout d’abord, comme dans d’autres secteurs professionnels, la double compétence est très appréciée par les recruteurs.
Les Ecoles de l’ENJMIN (Ecole nationale du jeu et des media interactifs numériques) à Angoulême et de Supinfogame à Valenciennes, Arles et Pune –Inde- sont particulièrement plébiscitées par les professionnels.

Ensuite, arrive LISAA (L’Institut supérieur des arts appliqués) à Paris. Ses étudiants produisent un travail de qualité autant en 2D qu’en 3D.
De plus, reconnue par de nombreux producteurs, Isart Digital a pour sa part l’avantage de proposer un programme en alternance.
Puis, les Gobelins dont l’offre est certes plus récente, s’est néanmoins rapidement hissée parmi les meilleurs établissements.
D’autre part, l’IIM (Institut de l’Internet et du multimédia), quant à elle, est appréciée pour son cursus chef de projet multimedia.
A leurs côtés, plusieurs Ecoles sont en pleine progression : c’est notamment le cas de l’Ecole Aries (Ecole supérieure privée graphic and motion design) à Aix-en-Provence, Annecy, Grenoble, Lyon et Toulouse et de Créapole (Ecole de création management) à Paris, toutes deux reconnues dans le domaine du level design.
 
 
Enfin, n’oublions pas l’Ecole Bellecour à Lyon dont la très récente section Jeux video s’est rapidement fait connaître auprès des recruteurs.
Sachez qu’il est aussi possible de travailler dans ce secteur en passant par une Ecole d’informatique* (Epitech, Epita, l’Insa Lyon*), ou par une Ecole de commerce (Essec, EM Lyon…).
A titre informatif, 15 catégories de métiers sont recensées, et le plus gros site d’offres d’emploi est ajjv.com (Agence française pour le jeu video).
 
 

 


 Les formations en cinéma d’animation sont reconnues à l’international. Ainsi, les Gobelins et Supinfocom sont les plus plébiscitées par les pros en raison de la qualité de leurs enseignements. Les étudiants y suivent une formation originale mêlant à la fois dessin traditionnel et utilisation de logiciels de pointe. De plus, ils apprennent à travailler en groupe et à réaliser leur premier film. Mais, pour intégrer ces cursus, la sélection y est drastique. Par exemple, les Gobelins n’admettent que 25 étudiants sur 700 candidats. Supinfocom en recrute 50 sur les 450 postulants, sachant que beaucoup d’entre eux ont déjà fait une année d’études spécialisées. Parmi les étudiants admis, 1 sur 25 sort directement du Bac.


D’autre part, d’autres Ecoles françaises tirent leur épingle du jeu grâce à un enseignement de qualité.


C’est le cas de l’Emca (Ecole des Métiers du Cinéma d’animation) à Angoulême qui s’est imposée en quelques années et a su séduire les professionnels du secteur. Certains producteurs affirment même qu’il s’agit d’un véritable vivier de talents.
 
 
En outre, à Valence l’Ecole La Poudrière est également très prisée.
Enfin, les Ecoles Emile-Cohl à Lyon, Georges Méliès à Orly, Pivaut à Nantes, l’Ensad à Paris, l’Esma à Toulouse et Lisaa à Paris ont su elles aussi se faire un nom, chacune cultivant son originalité.
 
 
 
Seul bémol, le nombre d’ouvertures d’établissements qui ne cesse de croître. Les Ecoles forment 5 00 étudiants par an alors qu’il n’y a pas plus de 5 000  personnes travaillant dans ce secteur en France. En conséquence, nombre d’étudiants devront envisager le départ pour l’étranger comme c’est le cas d’un quart de la promotion des Gobelins aujourd’hui.
 

1 commentaire:

  1. Encore Merci! Le bilan a été une révélation pour Elisa qui pour la première fois depuis longtemps est heureuse d'entamer une nouvelle année scolaire. Nous sommes soulagés et plus confiants pour elle. A très bientôt Nelly!

    RépondreSupprimer