En France, sur le début de cette année
2013, 26,2% des jeunes de moins de
25 ans sont à la recherche d’un emploi. Un taux alarmant dépassant la moyenne européenne
établi à 23,5%.
En
avril 2013, près de 5,627 millions de jeunes Européens (hors étudiants)
n'avaient pas d'emploi en Europe. Un peu partout dans l'Union
européenne, du Portugal à l'Europe de l'Est, les taux de chômage des moins
de 25 ans s'envolent.
23,5 % des jeunes sont
ainsi à la recherche d'un emploi dans l'Union européenne. Ce qui laisse
présager une génération "perdue" (24,4 % dans la zone euro).
L'Espagne et la Grèce sont
particulièrement touchées par ce fléau, et enregistrent un taux
catastrophique de 56,4 % et 62,5% (données pour février 2013)
respectivement, alors que l'Allemagne tire son épingle du jeu avec 7,5 % de jeunes
au chômage dans le pays.
La Croatie (51,8%), le Portugal
(42,5 %), l'Italie (40,5%), la Slovaquie (33,6%) et Chypre (32,7%)
dépassent la barre fatidique des 30 %. A l'inverse, l'Autriche (8,0%) et les
Pays-Bas (10,6 %) figurent parmi les bons élèves avec l'Allemagne.
La France (26,5 %) dépasse elle
aussi la moyenne européenne.
En réaction aux taux de chômage
alarmants dans certains pays, la Commission européenne a proposé le 5 décembre
2012 des nouvelles mesures pour aider les États membres à lutter contre
l'exclusion sociale des jeunes en assurant à ceux-ci des offres d’emploi,
d’enseignement ou de formation.
Parmi les nouvelles mesures de ce "Paquet emploi jeunes" figure une proposition de garanties qui permettra à chaque jeune de recevoir, dans les quatre mois qui suivent sa sortie du système scolaire ou la perte de son emploi, une offre de qualité lui permettant de trouver un travail, de suivre une formation ou de reprendre des études.
Parmi les nouvelles mesures de ce "Paquet emploi jeunes" figure une proposition de garanties qui permettra à chaque jeune de recevoir, dans les quatre mois qui suivent sa sortie du système scolaire ou la perte de son emploi, une offre de qualité lui permettant de trouver un travail, de suivre une formation ou de reprendre des études.
La recommandation proposée
appelle les États membres à établir des partenariats solides avec des parties
prenantes, à assurer l’intervention à un stade précoce des services de l’emploi
et d’autres partenaires qui soutiennent les jeunes, à prendre des mesures
d’aide à l’insertion professionnelle, à tirer pleinement parti du Fonds
social européen et des autres fonds structurels à cette fin, à évaluer et à
améliorer constamment les dispositifs de garantie pour la jeunesse et à les
mettre en œuvre dans les meilleurs délais.
Pour faciliter le passage de
l’école au monde du travail, ce "Paquet" comporte également un
document de consultation des partenaires sociaux européens sur un cadre de
qualité pour les stages, le but étant que les jeunes puissent acquérir une
expérience de travail de qualité dans des conditions sûres.
Ces mesures proposées s’appuient
sur l’action de l’"Initiative sur les perspectives d'emploi des jeunes",
lancée en décembre 2011
Pour lutter contre le chômage des
jeunes, la Commission s’appuie aussi sur d’autres instruments d’action, tels
que les recommandations spécifiques par pays. En juillet 2012, presque tous les
États membres de l’UE ont reçu des recommandations visant à améliorer la
situation des jeunes. Adoptées par le Conseil des ministres de l’UE sur la base
des propositions de la Commission, les recommandations par pays sont un
instrument de coordination destiné à renforcer la gouvernance ainsi que la
coordination des politiques économiques au niveau de l’UE dans le contexte de
la stratégie Europe 2020.
Le 29 mai 2013, la France et
l'Allemagne ont lancé, à l'initiative de l'Italie, un "New Deal"
européen pour la jeunesse et l'emploi des moins de 25 ans. Le plan présente un
programme d'échange pour les apprentis, des aides de soutien à la création
d'entreprises et un accès facilité au crédit. Ce plan de 6 milliards d'euros
comprend notamment la garantie d'offrir à chaque jeune au chômage, et dans un
délai de quatre mois, l'accès à un emploi, une formation, un contrat
d'alternance ou un stage. Ces financements ne concernent que les jeunes dans
les régions les plus défavorisées et les plus touchées par le fléau du chômage
juvénile.
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